Tous les articles par Gabriel Desrosiers

La nouvelle PDG d’Investissement Québec a touché 1,1 million

La nouvelle présidente et directrice générale d’Investissement Québec, Bicha Ngo, a touché une rémunération de 1,1 million au cours de l’exercice 2024, selon des documents déposés en commission parlementaire.

Le bras financier du gouvernement québécois a versé un peu plus de 1,7 million en primes à 10 hauts dirigeants en 2024. Le jeu de chaise musicale au sein de la haute direction rend toutefois la comparaison avec l’an dernier plus difficile.

Investissement Québec a précisé que les chiffres fournis aux élus sont une « estimation » et que le montant exact sera connu lors du dépôt du rapport annuel. La société d’État n’était pas en mesure de fournir plus de détails sur la performance des dirigeants par rapport à leurs objectifs.

« Les démarches menant à l’évaluation de l’atteinte des cibles sur lesquelles sont basées la rémunération des hauts dirigeants ne sont pas encore complétées : nous sommes dans ce processus présentement », commente sa porte-parole, Isabelle Fontaine.

L’information sera rendue publique lors du dépôt du rapport annuel au « début juin ». Le rendement annuel sera également dévoilé par la même occasion pour l’exercice 2023-2024.

Les primes des dirigeants demeurés au même poste ont toutefois diminué tandis qu’Investissement Québec a affiché un rendement négatif de 4,8 % en 2023, qui est pris en compte pour la prime versée l’année suivante.

La baisse s’explique principalement par une diminution de la prime annuelle, qui a été en partie compensée par une augmentation du régime d’intéressement à long terme.

[…]

Outre la performance financière, la rémunération variable est basée sur un facteur de développement économique et organisationnel ainsi que sur un facteur individuel, avait précisé Investissement Québec.

Le directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP), François Dauphin, voyait d’un bon œil que plusieurs aspects de la mission d’Investissement Québec soient pris en compte dans l’établissement de la rémunération.

« C’est bien ainsi, commentait-il en entrevue en juin dernier. C’est le bras financier du gouvernement. Investissement Québec doit prendre des risques pour favoriser le développement économique. »

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Baisse de taux d’intérêt: Le Canada freiné par les Américains

Baissera, baissera pas ? Les Canadiens attendent impatiemment une baisse du taux d’intérêt directeur de la Banque du Canada, une baisse vue comme salutaire, notamment pour le marché immobilier.

Malheureusement, il faudra probablement être plus patient que prévu, bien que l’inflation ait ralenti, si l’on se fie au vénérable expert Jean-Guy Desjardins, PDG de Fiera Capital. La raison ? Le Canada dépend des États-Unis, où l’inflation demeure élevée en raison d’une croissance économique surprenante.

« Personnellement, je pense que la Banque du Canada n’initiera pas à court terme une baisse de taux d’intérêt sans que les États-Unis soient aussi arrivés à un stade d’assouplissement monétaire, ou très près », a-t-il dit lundi matin lors d’une conférence organisée par l’Institut sur la gouvernance (IGOPP).

La conférence avait lieu la veille de la publication des données d’inflation de Statistique Canada du mois de mars, le mardi 16 avril.

Le fondateur de Fiera Capital prend rarement la parole en public. Ses propos sont néanmoins suivis, étant donné le parcours impressionnant du gestionnaire

Jean-Guy Desjardins est l’un des entrepreneurs financiers qui a connu le plus de succès au Canada depuis un quart de siècle. Fiera, de Montréal, a un actif sous gestion de plus de 160 milliards de dollars et son entreprise compte quelque 850 employés (en comparaison, l’énorme Caisse de dépôt et placement a un actif de 434 milliards).

L’homme d’affaires a repris la direction de Fiera en janvier 2023, bien qu’il ait passé l’âge normal de la retraite (il aura 80 ans l’automne prochain).

Son allocution de lundi, bien structurée, démontre la direction opposée que prennent le Canada et les États-Unis en matière de croissance économique et d’inflation.

[…]

« Aux États-Unis, non, les conditions ne sont assurément pas en place pour justifier l’initiation d’un assouplissement monétaire [de la part de la Réserve fédérale]. Par contre, au Canada, oui, les caractéristiques économiques sont extrêmement favorables à un assouplissement monétaire en juin ou juillet », explique Jean-Guy Desjardins.

Cette différence de contexte économique risque de reporter sinon d’amoindrir la baisse de taux au Canada. Toute baisse de taux d’intérêt ici sans équivalent américain risque de faire pression à la baisse sur le dollar canadien. Et cette baisse de la devise hausserait le prix des importations, ce qui alimenterait l’inflation canadienne.

« La Banque du Canada va-t-elle aller à l’encontre du positionnement de la banque centrale américaine, avec les implications d’une telle décision ? », se demande Jean-Guy Desjardins.

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Quelles classes d’actifs choisir: Régime de retraite de l’Université de Montréal

Dans le cadre du colloque sur les caisses de retraite de l’IGOPP du 15 avril 2024, intitulé «  Quelles classes d’actifs choisir ? », nous tenons à remercier les conférencières et conférenciers de leur participation ainsi que les partenaires de l’événement: Sun Life, PBI Conseillers en actuariat, Retraite Québec, Addenda Capital et UBS Gestion d’actifs – Canada.

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Gouvernance et stratégies de placement des caisses de retraite: Ville de Montréal

Dans le cadre du colloque sur les caisses de retraite de l’IGOPP du 15 avril 2024, intitulé «  Quelles classes d’actifs choisir ? », nous tenons à remercier les conférencières et conférenciers de leur participation ainsi que les partenaires de l’événement: Sun Life, PBI Conseillers en actuariat, Retraite Québec, Addenda Capital et UBS Gestion d’actifs – Canada.

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La gestion du risque de transition en pratique

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Changements climatiques et gestion des risques

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Analyse des scénarios pour évaluer les risques liés à la transition climatique

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Surveillance des régimes de retraite

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Classe d’actifs: rentes collectives

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Nouvelles classes d’actifs des années 80 à aujourd’hui

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Répartition de l’actif: Fiera Perspectives et stratégie d’investissement

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Perspectives d’investissement: C’est compliqué !

Dans le cadre du colloque sur les caisses de retraite de l’IGOPP du 15 avril 2024, intitulé «  Quelles classes d’actifs choisir ? », nous tenons à remercier les conférencières et conférenciers de leur participation ainsi que les partenaires de l’événement: Sun Life, PBI Conseillers en actuariat, Retraite Québec, Addenda Capital et UBS Gestion d’actifs – Canada.

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Le monde a changé: Quelles sont les perspectives économiques à venir ?

Dans le cadre du colloque sur les caisses de retraite de l’IGOPP du 15 avril 2024, intitulé «  Quelles classes d’actifs choisir ? », nous tenons à remercier les conférencières et conférenciers de leur participation ainsi que les partenaires de l’événement: Sun Life, PBI Conseillers en actuariat, Retraite Québec, Addenda Capital et UBS Gestion d’actifs – Canada.

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Salaires à la Caisse de dépôt: Des hausses et de l’argent laissé sur la table

Même s’il a vu son salaire total grimper de 7 % l’an dernier —— à 4,5 millions –, le grand patron de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) gagne moins que la plupart de ses homologues canadiens. Charles Emond aurait cependant pu en doubler plusieurs s’il avait pleinement atteint tous les objectifs qu’on lui avait fixés.

Du même coup, le président et chef de la direction du bas de laine des Québécois aurait pu faire passer ses émoluments à 6,1 millions, soit 35 % de plus que ce qu’il a obtenu en 2023, apprend-on, à la lecture du rapport annuel de l’institution, rendu public jeudi. Cet objectif correspond au « 75rang centile » du marché de référence utilisé pour établir les paramètres du traitement salarial de M. Emond.

Ce volumineux document révèle aussi que les six principaux dirigeants du gestionnaire de régimes de retraite ont eu droit à des primes et d’autres allocations totalisant 13 millions même si la performance annuelle a été légèrement inférieure à l’indice de référence. Leur rémunération globale — qui tient compte du salaire de base et des primes et autres avantages comme le régime de retraite — a totalisé 16 millions en 2023.

« Dans le cas de M. Emond, il n’a probablement pas atteint la totalité des objectifs qu’on lui avait fixés dans chacune des catégories qui servent à déterminer son salaire », observe François Dauphin, directeur de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP).

La rémunération « variable » du grand patron de la Caisse est calculée en fonction de trois composantes : le rendement global de l’institution, la stratégie d’entreprise ainsi que la performance individuelle. La CDPQ n’a pas offert plus de détails sur les cibles à atteindre dans chacune des catégories.

[…]

Queue de peloton

Le marché de référence pour établir la rémunération du dirigeant de la CDPQ s’inspire de sept gestionnaires de caisses de retraite canadiennes. Selon les données compilées par La Presse, le traitement obtenu par M. Emond l’an dernier (4,5 millions) arrive en queue de peloton, devant le grand patron du Régime de retraite des enseignants de l’Ontario (Teachers’), Jo Taylor. Ce dernier a vu sa rémunération réduite à 3,7 millions après une année difficile qui s’est soldée par un rendement de 1,9 %.

Deborah Orida, présidente et cheffe de la direction d’Investissements PSP, qui gère les actifs des régimes de retraite des employés du gouvernement fédéral, a obtenu le traitement le plus généreux, à environ 7 millions. L’année financière de cette institution se termine cependant le 31 mars de chaque année, comparativement à celle de la CDPQ (31 décembre).

« Il faut rester fidèle aux objectifs fixés et le comité de rémunération de la Caisse ne semble pas utiliser son pouvoir discrétionnaire en matière de rémunération pour hausser les salaires alors que le rendement est positif, fait observer M. Dauphin. Si on s’en tient au plan établi, c’est de la bonne gouvernance. »

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« Browning West seeks court order to prevent Gildan sale before vote on new directors »

« U.S. investment firm Browning West is seeking a court order preventing the board of Gildan Activewear Inc. from signing any binding deal to sell the clothing maker until shareholders vote on new directors.

The request was made last week as an amendment to an existing suit in the Quebec Superior Court’s commercial division, filed by Browning West, which has a roughly 5-per-cent stake in Gildan.

“We do not believe the current board has a mandate to be making any decisions about the future of the company,” Browning West founders Usman Nabi and Peter Lee said in an e-mailed statement.

Gildan dismissed Browning’s gambit to hamstring existing directors as “ridiculous.”

It’s the latest in a series of legal volleys between Montreal-based Gildan and Browning West in what has become one of the most acrimonious corporate power struggles in recent years in Canada. As the clock ticks down on an April 10 deadline for initial offers for the apparel manufacturer, the clash has taken on another level of urgency.

The saga, now in its fourth month, started when the board fired co-founder and long-time chief executive Glenn Chamandy last December. The board concluded he had run out of ideas to increase sales and profits, and hired former Fruit of the Loom executive Vince Tyra to replace him. Dissident shareholders unhappy about that decision are trying to push current directors out and demanding the reinstatement of Mr. Chamandy back at the helm.

[…]

Gildan punched back Sunday.

“This latest tactic is ridiculous and without precedent or merit,” Gildan spokesman Simon Beauchemin said by e-mail. “It appears designed solely as an attempt to generate headlines and obstruct a potential sale of the company.”

At least one court decision has confirmed boards can do what they believe is in the best interest of the company for the entirety of their term. In a 2011 case concerning Bennett Environmental, then in the midst of a proxy battle, Justice Ruth Mesbur, an Ontario Superior Court judge, said: “A board need not curtail its activities in the face of a fight for control.”

In an interview with The Globe and Mail on March 27, Gildan chairman Donald Berg said the board chose to launch a sales process because the takeover approach it received was a “serious offer.” Shareholders will ultimately have the last say in any case, he said.

It’s not in the best interest of shareholders and other stakeholders to seek to tie the hands of the board of directors and prevent its work, said François Dauphin, chief executive of Montreal’s Institute for Governance of Private and Public Organizations, who’s been following the Gildan drama. Regardless of the recriminations some shareholders might have against the current board, directors must consider and analyze any offer received, which might mean having to incur costs, he said.

Said Mr. Dauphin: Browning West put forth its plan and vision for Gildan. Vince Tyra’s plan is expected soon. Shareholders will have the choice between those two visions and a proposed purchase offer, if there is one. It would be reasonable to let shareholders decide on these choices. Everything else is just noise. »

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Plus gros ne rime pas toujours avec meilleurs prix

L’une des missions d’une grande coopérative comme Sollio Groupe Coopératif est de pouvoir offrir des prix avantageux à ses membres, puisque le regroupement des volumes d’achats permet, en principe, des économies d’échelle, souligne François Dauphin, président-directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques.

Or, cet avantage semble de moins en moins visible aux yeux des producteurs membres, qui se plaignent régulièrement des prix plus élevés à leur coopérative Sollio qu’ailleurs. « On s’engage à acheter tous nos intrants dans la coop, mais les prix ne sont pas toujours compétitifs », déplore Mathieu Pilote, un producteur membre de la filière porcine de cette coopérative.

Un avis partagé par plusieurs lecteurs, dont Pierre Couture, qui, dans un commentaire sur les médias sociaux du journal, a souligné que les coopératives du Groupe Sollio « lui faisaient toujours l’engrais 100 $ de plus la tonne » que ses autres fournisseurs, donc qu’il ne leur en achetait plus.

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