L’IGOPP pour une rémunération des hauts dirigeants moins spéculative
Gérard Bérubé | Le DevoirÀ défaut de stopper l’explosion de la rémunération des hauts dirigeants, l’Institut sur la gouvernance exhorte les conseils d’administration à davantage de responsabilisation et à moins d’automatisme. Il est également souhaité un meilleur équilibre entre les objectifs de performance de court et de long termes. Et de réduire les incitatifs lorsque la performance obtenue découle essentiellement de mesures financières.
L’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) dépose mardi de nouvelles propositions visant à endiguer la rémunération des hauts dirigeants des entreprises privées et à mieux l’aligner sur des impératifs de moyen-long terme. Le document d’une soixantaine de pages comprend une douzaine de propositions. L’objectif : en arriver à des systèmes de rémunération conçus par le conseil d’administration pour leur entreprise bien spécifique, et non sous l’influence d’un consultant externe ou des lignes directrices des gestionnaires de procuration. Une politique prenant en compte l’ensemble des parties prenantes et suscitant une gestion à long terme de l’entreprise.