29 mars 2016

Le «court-termisme» de gestion : sens et conséquences

Yvan Allaire | Grande soirée de la gouvernance

Pour la deuxième année, l’Institut sur la gouvernance (IGOPP) est partenaire de la soirée de la grande gouvernance avec le journal Les Affaires, l’Institut des administrateurs de sociétés et le Collège des administrateurs de sociétés afin de mettre en valeur des conseils d’administration ayant posé un geste remarquable.

Durant cette soirée, le professeur Yvan Allaire, président exécutif du conseil d’administration de l’IGOPP a dévoilé les résultats d’ une étude sur l’enjeu du «court-termisme» de gestion  et de ses conséquences.

Conclusions de cette étude:

  • Encourager, bousculer, brasser les fonds institutionnels pour qu’ils se donnent des politiques qui tiennent compte des observations/recherches rapportées ici; CPPIB , CDPQ, Blackrock, Vanguard donnent l’exemple ??
  • Promouvoir (et accepter) les formes de propriété qui donnent une capacité de gérer pour le long terme (envoyant paître les ISS et autres chantres d’entreprises à la merci des marchés financiers “efficients”!):
    • Actions à vote multiple
    • Plafond du % de votes qui peuvent être exercées (comme en Suisse, au CN)
    • Un an de détention des actions avant d’acquérir le droit de vote
    • Vote multiplié et dividende majoré après une période de détention ( 2 ans par exemple comme en France)
  • Exiger que les C.A. adoptent des politiques de rémunération à la mesure de l’entreprise, de ses défis, mêlant mesures quantitatives et qualitatives bien arrimées au long terme;
  • Divulgation de résultats financiers semestriellement (adopté au Royaume-Uni);
  • Taxes sur les transactions financières.