Lowe’s – Rona: des millions de dollars pour la Caisse de dépôt et la direction de Rona
Gérald Fillion | Radio-CanadaDans mon texte de mercredi, j’ai tenté d’expliquer que le Québec, sur le plan économique, ne peut pas se déclarer gagnant quand il perd un siège social, surtout d’une entreprise aussi enracinée dans la communauté.
Le maintien d’un siège social au Canada, qui devra nécessairement se rapporter au vrai siège social de Lowe’s, en Caroline du Nord, n’est pas une garantie de taille. Avec le temps, les engagements ont tendance à s’évanouir. Et vus du siège social, aux États-Unis, les défis financiers que l’entreprise pourrait rencontrer au Québec et au Canada ne seront jamais abordés de la même façon que s’ils sont traités à Boucherville.
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Quelles autres cibles possibles?
Par ailleurs, pour ajouter à l’enjeu de la protection des sièges sociaux, le président de l’Institut sur la gouvernance, Yvan Allaire, rappelle dans un dossier préparé pour Les Affaires que plusieurs entreprises du Québec sont vulnérables à des acquisitions par des intérêts extérieurs. En fait, sur les 50 plus grandes entreprises du Québec en bourse, 25 n’ont aucune protection. Il s’agit de : Rona bien sûr, mais aussi SNC-Lavalin, CAE, Metro, Domtar, Héroux-Devtek, Genivar, Cominar, TransForce, Résolu, Valener, Innergex, Intertape Polymer, Orbite Aluminae, Dollarama, Gildan, Aimia (ex Aéroplan), Semafo, Canam, MTY, Uni-Sélect et Quincaillerie Richelieu.