Cirque du Soleil: la renaissance contrastée d’une icône québécoise

L’enfant chéri du Québec depuis sa création en 1984, condamné à la faillite en 2020, renaît de ses cendres et s’installe à partir du 28 mai à Genève.

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Après la relance par ses repreneurs américains, le CDS a repris ses acrobaties à Las Vegas l’an dernier. Encensé pour ses spectacles jusqu’en 2020, il a pourtant laissé des éclopés sur son passage. En juin de la même année, le Cirque a licencié 95 % de ses 4679 employés. Le président de l’Institut sur la gouvernance d’organisations publiques et privées du Québec, François Dauphin, confie: «Au moment où la société a dû se placer sous la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies,, plusieurs employés licenciés n’ont eu droit à aucune somme à leur départ. Nous avons aussi appris que certains employés n’avaient pas été payés pour du travail réalisé même depuis quelque temps avant le début de la pandémie.»

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L’avenir alors? Professeur à la John Molson School of Business de l’université Concordia de Montréal, Michel Magnan explique: «Si le Cirque fait beaucoup de relations publiques autour de la reprise de ses spectacles, il est beaucoup plus discret sur sa gestion et et ses finances, ce qui rend tout commentaire risqué ». Et son collègue François Dauphin de préciser: «Le Cirque devra faire un régime minceur et tabler sur ses certitudes, des spectacles déjà connus et rodés, auxquels il est possible d’insuffler sa créativité des innovations pour conserver un caractère contemporain à ses conceptions plus âgées. et remettre ses productions existantes sur les rails. »

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