Après les fonds activistes, les C.A. activistes
Diane Bérard | Les Affaires» L’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP) a dévoilé une étude sur les fonds activistes à l’occasion de la Grande soirée de la gouvernance, le 1er avril.
Le principal constat est «qu’en général, les interventions des fonds de couverture activistes visent des fins non utiles à la société, souligne Yvan Allaire, président exécutif du conseil de l’IGOPP et auteur de l’étude. Mais ces fonds ont raison sur un aspect : il faut réformer la gouvernance. Les conseils d’administration sont trop à la remorque de la direction. Et les administrateurs se révèlent souvent incapables de développer un point de vue personnel.»
En 2010, 115 sociétés américaines ont été la cible de fonds activistes. L’IGOPP a suivi ces entreprises pendant cinq ans pour voir ce qu’il était advenu de celles-ci.
En matière d’activisme, on saute facilement aux conclusions. Et tout est une question de point de vue. Pour les uns, ces interventions ne créent aucune valeur. Pour d’autres, au contraire, c’est une bénédiction qui permet de faire grimper le cours de l’action et de vendre l’entreprise moyennant une plus-value. Que nous apprend l’étude de l’IGOPP ? »