Les ventes des fleurons Rona et St-Hubert auront fait jaser en 2016
Julien Arsenault | La Presse CanadienneLes ventes de fleurons comme Rona et le Groupe St-Hubert ont beaucoup fait jaser dans les sphères publique et politique en 2016, jetant ainsi de l’ombre sur d’autres transactions réalisées par des entreprises québécoises.
« Un peu partout maintenant, les fusions et acquisitions sont devenues un sujet politique et les politiciens sont interpellés pour intervenir », estime Louis Hébert, professeur de stratégie à HEC Montréal, faisant référence à la montée du protectionnisme constatée aux États-Unis ainsi que dans plusieurs pays d’Europe.
En dépit de ces deux fleurons, le Québec sort gagnant au jeu des acquisitions, selon M. Hébert, puisqu’en 2016, des entreprises comme Alimentation Couche-Tard, Groupe CGI, WSP Global et Groupe Stingray Digital ont continué de prendre des bouchées à l’étranger afin d’asseoir leur croissance.
Certes, le nombre de sièges sociaux au Québec a poursuivi son déclin amorcé depuis plusieurs années pour s’établir à 568 en 2014, selon les plus récentes données de Statistique Canada. Toutefois, cela ne s’est pas nécessairement traduit par une perte d’influence, croit Yvan Allaire, président-directeur du conseil d’administration de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques (IGOPP).
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