Pour plus de femmes en entrepreneuriat — et en gouvernance
Desjardins : Balado sur l’entrepreneuriat | La PressePourquoi les femmes sont-elles moins portées à demander du financement pour démarrer leur entreprise ? Dans le second épisode du balado Libres échanges de Desjardins, l’animatrice Katerine-Lune Rollet parle d’entrepreneuriat et de réussite au féminin avec Mériane Labrie (alias Madame Labriski) et Ruth Vachon, présidente-directrice générale du Réseau des femmes d’affaires du Québec. Et si une plus grande représentation féminine au sein des conseils d’administration (C.A.) pouvait aussi être bénéfique pour tout le monde ? Plus d’explications ci-dessous.
En plus de toutes les bonnes pratiques qu’on pourra entendre dans cet épisode de Libres échanges, siéger au C. A. d’une petite et moyenne entreprise (PME) représente une autre stratégie gagnante pour les entrepreneures. Un mandat de gouvernance leur offre une occasion privilégiée de transmettre leurs connaissances et expériences, d’élargir leur réseau professionnel et d’aiguiser leurs compétences. Pourtant, bien peu de femmes occupent de tels postes.
Sous-représentation des femmes en gouvernance
Une récente publication de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques révèle que 29,43 % des conseils d’administration de sociétés publiques sont composés de femmes [1].
[1] Source: https://igopp.org/diversite-au-ca-progres-ou-stagnation/
« Bien que des données concernant précisément les conseils d’administration de PME du Québec ne soient pas disponibles publiquement, on estime que la représentation féminine y est inférieure à 30 %. » (Isabelle Gagnon, directrice en gouvernance des PME chez Desjardins Capital)
Les bienfaits d’un C. A. diversifié
Dans une entreprise, c’est au sein du C. A. que sont tracées les grandes orientations d’avenir. « La diversité favorise des réflexions plus riches, qui prennent en considération davantage de points de vue et qui contribuent à de meilleures décisions », explique Isabelle Gagnon. À l’inverse, un environnement où l’âge, le genre, les origines culturelles et les expériences des administrateurs sont trop similaires peut créer un faux sentiment d’harmonie, ponctué d’angles morts.
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Les questions à se poser
Les mandats d’administratrices ou d’administrateurs de PME ne se limitent pas à la rencontre du C. A. : ils demandent un investissement en temps. Il faut d’abord s’assurer que le contexte y est favorable sur les plans personnel et professionnel et qu’on est prête ou prêt à investir l’énergie nécessaire. Ensuite, il est prudent de prévoir une entrevue pour clarifier les attentes mutuelles et confirmer que la relation semble prometteuse.
« Ce qu’on veut, c’est que de part et d’autre, les gens se voient bien travailler ensemble. » (Isabelle Gagnon, directrice en gouvernance des PME chez Desjardins Capital)