18 septembre 2007

Groupe de travail sur la gouvernance des universités

L’objectif d’une saine gouvernance des universités passe notamment par un renforcement du conseil d’administration, où une majorité des membres devraient être indépendants par rapport aux groupes d’intérêts internes. Les conseils doivent jouir d’autonomie de fonctionnement, laquelle va de pair avec l’imputabilité des conseils, une reddition de compte serrée ainsi qu’une transparence en conséquence.

Le processus de désignation du premier dirigeant de l’université devrait être simplifié et ne pas décourager les candidatures provenant de l’extérieur de l’université concernée.

Voilà quelques-unes des conclusions d’un Groupe de travail sur la gouvernance des universités rassemblant dix personnalités québécoises (liste en annexe). Présidé par M. Jean-Marie Toulouse, ancien directeur de HEC Montréal, et mis sur pied par l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques (IGOPP), ce Groupe de travail énonce 12 principes qui, tout en respectant le caractère propre de chaque institution, devraient servir de guide pour améliorer les pratiques de gouvernance des établissements universitaires.