17 septembre 2014

Un nouveau rapport préconise l’abolition des agences de santé

Michel Marsolais | Radio-Canada et Le Huffington Post

« Un nouveau rapport de l’Institut de la gouvernance vient suggérer des changements de structures majeurs dans l’organisation du réseau de la santé. Parmi les changements recommandés : l’abolition des agences de santé, une option qu’envisagerait déjà le gouvernement québécois.

Avec 32 milliards de dollars en dépenses, le réseau de la santé représente déjà plus de 42 % du budget de l’État québécois. Si rien n’est fait, les dépenses en santé pourraient presque doubler d’ici 15 ans.

Un groupe de travail, mis sur pied l’an dernier à l’initiative de l’Institut sur la gouvernance (IGOPP), conclut qu’une partie des problèmes du réseau est liés à sa structure centralisée.

« Tout est centralisé à Québec. Le ministère décide de tout, partout, tout le temps. Le ministre, au lieu de gouverner, de faire des politiques il gère les hôpitaux, il s’immisce dans la gestion des hôpitaux. Deuxièmement, le domaine de la santé c’est le domaine des grandes corporations. Les médecins spécialistes, les omnipraticiens, les infirmières. Tout ce monde-là négocient et le patient lui, il n’est pas là », explique Michel Nadeau, directeur général de l’Institut sur la gouvernance.

Le rapport du groupe de travail propose donc un transfert de la gestion vers la base. Les établissements doivent gérer et non le ministère.

Le changement prévoit aussi l’abolition des 18 agences de santé et des services sociaux et l’abolition des conseils d’administration d’établissement.

Le tout serait remplacé par 10 nouvelles entités appelées régions de services, chacune dotée d’objectifs et de budgets. »

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